Bonjour
Je donne le lien vers ces messages :
http://www.forum-thyroide.net/phpBB/vie ... 996#290996Moi elle m'a fait mourir de rire la réponse, surtout la partie :
ce sera notre traitement qui répondra à cet ordre et il faudra augmenter celui-ci.
Notre traitement ne répond pas à la TSH mais au besoin des hormones et surtout justement quand on est sous traitement et pour les deux traitements, il est extrêmement important d'avoir le taux des hormones pour régler le dosage. Car oui effectivement comme cela a été dit dans la question, le Cynomel enfin la T3 prise en traitement fait fortement baisser la TSH. Déjà rien que le Levothyrox la fait descendre et ce même si le traitement n'est pas vraiment suffisant.
Et aussi, on augmente pas forcément le traitement. On peut aussi le diminuer. Manque de précision mais qui pourtant peut être important et puis surtout aussi il peut même rester tel quel. Ce n'est pas parce que la TSH est correcte ou basse, qu'il faut modifier le traitement. Si les hormones sont correctes on se fout de la TSH et surtout quand il n'y a plus de thyroïde.
Encore si la TSH est haute, il faut s'en préoccuper car cela peut nuire à la thyroïde si elle est toujours là donc, et même si on est sous traitement et que le traitement est correct et nous convient. Car une TSH trop haute stimule la thyroïde qui peut alors se fatiguer et produire goitre, nodule mais aussi cancer.
Donc sincèrement la personne qui a répondu cela ferait pas mal de mieux se renseigner.
De plus TSH est féminin pas masculin. TSH = Thyroïd stimulating hormone. Autrement dit hormone de stimulation pour la thyroïde. Donc hormone étant bien féminin, on dit la TSH et pas le.
Le traitement bien sûr va "répondre" à la TSH mais pas forcément. Ce sont les hormones qui importent.
Mais c'est surtout le traitement prit qui influe sur la TSH.
Avec la thyroïde oui la TSH influe sur elle. Mais avec le traitement, c'est le traitement qui influe sur la TSH. Ce qui est complètement différent.
Sincèrement, sur le forum, là-bas, avant il y avait une bonne équipe (dont je faisais partie), qui savait au moins de quoi elle parlait. Mais petit à petit, tous les membres en sont partis et tous pour ainsi dire pour la même raison que je tairais. La dernière fois que j'y ai fait un tour, je suis tombée aussi sur des réponses qui n'avaient ni queue ni tête.
Il y a encore une ou deux personnes qui peuvent répondre vraiment correctement.
Et la réponse de Beate faite à la suite de ces messages n'est pas mieux.
Elle dit :
Mais tu as raison, dans certains cas, la TSH n'est apparemment PAS vraiment fiable (sans qu'on sache vraiment pourquoi). Certains patients - comme c'est apparemment le cas chez toi - peuvent avoir des taux d'hormones libres (T4 et T3) assez bas, proches de l'hypo, mais une TSH également basse (qui, si on n'analysait qu'elle, ferait penser que le patient est surdosé) ...
Elle devrait indiquer les raisons possibles à cela et la première étant la prise de T3.
Mais aussi, un problème hypophyse ou hypothalamique. Ou encore la présence d'anticorps TRAK. Des médicaments peuvent influer comme certains contraceptifs comme la pilule qui influe sur l'hypophyse. Mais il y aussi des traitements de stimulation ovarienne. Mais bien d'autres traitements qui ne sont même pas en rapport direct avec nos hormones.
Et surtout la réponse faite, dans un forum pour aider les patients, au sujet de la TSH, n'aide en rien. Elle dit d'accord c'est vrai la TSH suffit. Or c'est faux elle ne suffit pas. Et que Beate insiste sur le fait pour dire que si la TSH est et reste valable même seule, là, ça me fait plus rigoler. Elle induit les gens en erreur et surtout elle ne les aide pas.
Et :
C'est pourquoi les recommandations officielles, même si elles conseillent l'analyse de la TSH "en première intention" (ce qui est suffisant chez la majorité des patients), prévoient tout à fait d'analyser également la T4 et éventuellement la T3, dans tous les cas où la TSH ne correspond pas aux symptômes cliniques.
Mais même quand ça ne correspond pas aux symptômes cliniques les médecins disent alors que cela n'a rien à voir avec la thyroïde, puisque la TSH est correcte. Et ils ne cherchent pas plus loin. Ils laissent les patients se débrouiller avec leurs symptômes.
Donc c'est bien gentil d'affirmer que des recommandations sont faites mais qu'il y a moyen d'avoir plus, mais si le plus n'est pas fait car le médecin décide que la TSH est correct ou contraire aux symptômes, c'est que les symptômes ne viennent pas de la thyroïde, sans même prendre le temps de faire au moins une vérification avec l'analyse des deux hormones.
Et ensuite elle indique des liens pour des extraits de textes, dont :
Il existe quatre situations où la T3 libre a de fortes probabilités d’être inutile, à savoir :
1) en cas de TSH et de T4L normales ;
2) en cas de TSH basse et de T4 libre élevée ;
3 et 4) en cas de TSH élevée et de T4 libre normale ou basse.
Et comment peut-on savoir si les T3 sont elles correctes si les T4 et la TSH le sont ?
C'est pas forcément le cas. On sait qu'il y a les hypos et hypers à T3 qui montrent pourtant une TSH et des T4 correctes. Et pourtant...
Et le 2ème : La TSH est basse car T4 élevée et les T3 sont alors correctes ?
Pas certain du tout. Car la TSH peut être basse oui parce que les T4 sont hautes mais les T4 sont probablement hautes parce que les T3 sont basses = hypo à T3.
Et 3ème : La TSH élevée avec T4 correctes ou basses, les T3 peuvent alors être basses elles aussi. D'ailleurs ces cas de figure sont très souvent retrouvés ici dans les résultats et à chaque fois on a un problème de T3 associé.
Donc affirmer que ces cas ne nécessitent pas l'analyse des T3, c'est contraire au bon sens.
Et plus bas :
Les principaux paramètres qui entraînent une diminution de la T3-libre en dépit d’une TSH et d’une T4-libre normales sont d’ordre général (traumatisme, affection entraînant une altération sévère de l’état général, chirurgie) ou médicamenteux (amiodarone, thiouraciles, dexaméthasone et glucocorticoïdes à fortes doses, D et L propranolol, acide iopanoïque et iodopate ou autres produits iodés...). Leur effet, rapidement réversible après disparition de la cause, s’exerce sur l’activité de la désiodase et n’a pas de conséquences avérées sur le statut thyroïdien.
Il n'est même pas indiqué les raisons fonctionnelles qui peuvent nuire aux T3 comme le cortisol, le sélénium, les oestrogènes, le fer, les troubles hépatiques - rénaux et même intestinaux. Rien à leur sujet. C'est un comble. Pas étonnant que les médecins ne tiennent pas compte de ce manque de T3.
Pourtant il est préciser que (en gras) :
Garder à l’esprit que la prise de certains médicaments peut normaliser le bilan biologique thyroïdien d’un patient dysthyroïdien (par exemple, la prise de dopamine ou d’agonistes dopaminergiques ou de corticoïdes peut normaliser la TSH d’un hypothyroïdien).
Mais ils nous disent donc que la TSH seule suffit à faire le bilan thyroïdien. Mais si on est sous corticoïdes, alors la TSH dira toujours tout va bien et on n'ira jamais voir plus loin ? Ils disent tout et son contraire, dans ces recommandations.
De quoi vraiment avoir la preuve qu'on se fiche un tantinet de nous. Et là je reste très polie.... parce que ce ne sont pas forcément ces mots qui me viennent en tête.

Et en plus la personne qui a posé la question a attendu sacrément longtemps pour avoir une telle réponse. Près de 3 ans.
