Bonjour et
Alors le médecin qui vous dit en hyper et Basedow en plus, vous le fuyez le plus vite possible.
Vous avez une TSH basse oui mais des hormones basses également ce qui n'est donc absolument pas logique.
En fait votre TSH basse ne stimule pas suffisamment la thyroïde pour qu'elle puisse produire les hormones nécessaires. Si on continue ainsi, les hormones vont diminuer de plus en plus et vous allez être en complète hypo. Hypo qui est déjà présente donc puisque les hormones sont basses et surtout les T3 qui sont les hormones actives. Ce qui explique la prise de poids et autres symptômes.
On ne peut donc pas parler d'hyper puisque les hormones sont basses. La TSH n'est pas en rapport logique avec les hormones, donc le problème vient de la TSH.
Autrement dit soit :
- l'hypophyse qui donne de mauvais ordres car elle est, elle, en difficulté. Il faut donc faire des examens afin de s'en assurer : prolactine, FSH, LH, cortisol + ACTH. Vu l'absence de règle on est très fortement poussé à penser à un problème d'hypophyse.
- la présence d'anticorps antirécepteurs de la TSH. Ce sont normalement les anticorps qui signent la maladie de Basedow car ils abaissent la TSH mais stimulent la thyroïde qui du coup produit beaucoup trop d'hormones, ce qui induit une hyperthyroïdie. Mais ces anticorps peuvent aussi être présents et induire une hypothyroïdie. Dans ce cas, ils abaissent également la TSH, mais ils ne stimulent pas la thyroïde. Une possibilité que peu de médecins connaissent.
Les médecins ne regardent que la TSH et du coup se trompent lourdement de diagnostic. D'autant plus que vos symptômes sont hypos. Mais eux diront hyper car la TSH est basse. Et eux ne regardent que la TSH. Ces médecins ne connaissent pas les différences entre les possibilités qui existent de dysfonctionnements thyroïdiens. Il n'y a pas que hyper ou Basedow pour eux, et hypo ou Hashimoto toujours pour eux. Il existent différentes hyper, comme différentes hypos. Mais eux ne se fiant qu'à la TSH, se trompent régulièrement de diagnostic.
Quant au médecin qui dit Basedow, alors que les antirécepteurs de la TSH n'ont même pas été analysés, celui-là vous le fuyez encore plus vite.
En revanche, je dirais déjà un bon point pour celui qui n'a rien dit de précis. En revanche, je lui donne un mauvais point pour le fait de dire on attend.
Il n'y a pas à attendre mais à agir et faire les examens que je cite plus haut.
En fonction des résultats, il sera aussi probablement nécessaire de faire une IRM cérébrale afin de voir de plus près l'hypophyse. Pour moi, c'est plus elle qui serait en cause.
Mais il y a la présence des anticorps antithyropéroxydase, qui indiquent un caractère auto-immun. Il se peut donc qu'il y ait aussi une Hashimoto derrière. L'une n'empêchant pas l'autre. On peut très bien avoir une Hashimoto et une hypophyse qui fonctionne mal. Donc il faut contrôler tout.
Donc analyse et examens déjà cités + analyse des anticorps antirécepteurs de la TSH + les antithyroglobuline + échographie thyroïdienne.
Toutes ces analyses et examens, sont indispensables pour faire le bon diagnostic et donc ainsi que vous puissiez avoir le bon traitement.
Car si celui qui vous dit en hyper avec une Basedow vous donne un traitement freinateur, vous allez être encore plus en hypo très vite et ça n'arrangera rien du tout.
Surtout si c'est l'hypophyse qui est en cause. L'hypophyse peut nécessité elle aussi un traitement précis. Et surtout si l'hypophyse est en cause, il n'y a pas que la thyroïde qui peut alors être en difficulté car il y a alors aussi les surrénales et les ovaires. Donc il est plus qu'important de savoir si l'hypophyse est en cause ou pas.
La thyroïde peut n'être que la conséquence directe d'un dysfonctionnement hypophysaire.
J'ai édité votre message car j'ai vu que vous en aviez posté un deuxième (que j'ai supprimé) avec le compte-rendu de l'échographie.
Echo qui montre parfaitement une image d'Hashimoto. Ce qui comme dit plus haut n'empêche nullement le fait d'aller contrôler de plus près l'hypophyse.