Les anxiolytiques, AD ou autres psychotropes c'est la même chose.
On croit que ça aide mais ça masque les problèmes et en provoque d'autres.
Bien sûr qu'on est différent avec la maladie. Les émotions sont gérées et contrôlées par la thyroïde. Or elle est en difficulté et donc même avec un dosage hormonal s'approchant au mieux de e qui est nécessaire pour faire fonctionner au mieux l'organisme, le traitement ne soigne et ne traite et encore ne guérit pas tout. Loin de là. Il permet d'aller mieux, d'améliorer de façon nette certaines choses mais d'autres restent en marge. C'est justement là le problème. Les médecins nous disent tellement que le petit comprimé va tout régler que on s'en persuade jusqu'au jour où on se rend compte que ce n'est pas du tout le cas. Alors on se dit qu'on est pas comme les autres, qu'il faut que ça nous tombe dessus,...etc. Ensuite on apprend et bien que non on n'est pas seule et que même beaucoup de personnes sont passées ou passent par là. Ca ne guérit pas, ça n'aide pas forcément, mais au moins on sait qu'on n'est pas un cas à part.
Mais surtout, dans ce cas, il faut surtout retenir, que d'autres en sont sorties. Et donc que c'est possible pour soi aussi, tout en sachant que les hauts et les bas seront toujours là.
Les hauts et les bas tout le monde en a, même les non-malades de la thyroïde. A la différence qu'avec la maladie thyroïdienne chez nous c'est exacerbé. Mais ça peut s'arranger. Avec du temps, un traitement le plus adapté possible, de la patience, un bon entourage et un bon médecin et surtout surtout, s'efforcer de voir le positif. Voir le verre à moitié ou même au tiers plein plutôt que ce qui est vide.
Voir ce qu'on arrive à faire et pas ce qu'on ne peut pas ou plus.
Les émotions sont les premières à rester perturber. Les hauts et les bas, le côté soupe au lait, susceptibilité, émotions exacerbées, ça fait partie du lot.
On peut tenter de les amadouer, de les freiner, mais c'est un contrôle parfois difficile. Personnellement il y a aussi des jours que si je tombe sur un "c..", soit je vais me marrer, ou alors je peux carrément exploser et ne pas supporter la "c....". Nous sommes tous et toutes plus ou moins dans ce système. Il faut faire avec ou tenter d'améliorer par un contrôle des hormones.
Depuis que je prend 1/4 de Cynomel, je suis plus du genre à me marrer de la "c...".
Mais je peux exploser devant une "c..." des politiques.

Ne pas arriver à parler de soi, ce n'est pas la même chose. Cela fait partie du caractère.